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Jonathan Jenvrin (Star Academy) : “Certains candidats sortent du lot mais…”

INTERVIEW. Jonathan Jenvrin, le nouveau professeur de danse de la Star Academy 2025 met son expérience internationale au service des élèves de la saison 13. Il se confie auprès de Télé-Loisirs.

Repéré dans sa jeunesse par Kamel Ouali qui persuade ses parents de le laisser “monter à Paris” pour qu’il intègre une école de danse, ce chorégraphe lyonnais marche depuis quelques semaines dans les pas de l’ex-professeur de Star Academy. Il faut dire qu’à 35 ans, Jonathan Jenvrin affiche un CV spectaculaire. Kylie Minogue, Rihanna, Dua Lipa… Il a dansé avec les plus grandes stars internationales et a travaillé sur plusieurs émissions télé (X Factor, Danse avec les stars…) ! Derrière son côté “grand frère” des élèves de la nouvelle promotion, l’artiste se montre donc très exigeant…

Jonathan Jenvrin (Star Academy 2025) : “J’adore mon rôle de professeur !”

Télé-Loisirs : Êtes-vous satisfait de vos débuts dans l’émission ?
Jonathan Jenvrin : 
J’ai reçu un accueil très chaleureux. Sofia Morgavi et sa folie me font extrêmement rire. Et puis j’adore ce rôle de professeur !

Quel est votre avis sur les élèves de cette promotion ? Vous attendiez-vous à ce niveau ?
Le niveau des candidats cette année est extrêmement élevé. Je ne m’attendais pas à tel niveau, la barre est très haut. Ce sont déjà des artistes développés, confirmés, ils ont tous une identité qui est très claire, ils ont tous une signature et une technique vocale incroyables. Il y en a qui se débrouillent extrêmement bien en danse, c’est ce qui en fait un casting très complet.

Y a-t-il déjà des élèves qui sortent du lot ?
Pour l’instant, de ce qu’on a vu, forcément les élèves qui ont été dans les top 3 jusqu’à présent. S’ils ont atteint le top 3 c’est parce qu’ils sont sortis du lot, mais c’est une émission où il faut aussi tenir sur la longueur, tout peut changer. Déjà en deux semaines, il y a tellement de gens qui se révèlent et c’est ça qui rend l’émission aussi palpitante. Les chevaux de course sur lesquels on mise au début, ce ne sont pas forcément ceux de la fin.

Jonathan Jenvrin dévoile comment il prépare les tableaux chanté-dansé pour la Star Academy 2025 : “J’ai déjà pensé à tout pour tout le monde”

Comment vous y prenez-vous pour réaliser les tableaux chanté-dansé ?
Il faut être extrêmement vif et réactif, parce qu’en plus de la chorégraphie, je fais également la direction artistique de mon tableau. Donc il faut penser aux écrans, au décor, au stylisme, il faut parler aussi avec le directeur musical, en disant “là ce serait bien de rajouter un break”, “là il faudrait ajouter une intro, là ce serait bien d’ajouter de l’afrobeat“. Le mercredi, je me mets à fond dessus une fois que les évaluations sont passées. C’est à ce moment-là qu’on décide qui fera le tableau chanté-dansé, le mercredi on envoie la machine quoi !

Avec quel élève aimeriez-vous travailler sur un tableau ?
Forcément pour moi, tout de suite, c’est plus simple de me projeter avec tous les élèves qui font partie du groupe A et du groupe B, parce que je vois leur niveau donc c’est plus simple. Mais j’ai déjà pensé à tout pour tout le monde, je sais que n’importe qui, même celui qui est le moins à l’aise en danse aura un super tableau parce que j’ai cerné et que je commence déjà à réfléchir en amont à qui fera quoi. L’idée c’est de développer leur univers, et de ne pas les mettre dans des choses dans lesquelles ils seraient mal à l’aise. C’est vraiment aller dans leur univers à eux et exploiter leurs capacités.

Jonathan Jenvrin (Star Academy 2025) s’exprime sur les évaluations : “Je prends en compte absolument tous les paramètres”

En tant que prof de danse, à quoi faites-vous attention pendant les évaluations ?
J’ai un regard qui est extrêmement complet, déjà j’ai une oreille donc c’est : comment ils chantent, et puis aussi est-ce qu’ils interprètent, est-ce qu’ils vivent leur musique, est-ce qu’ils ont le regard baissé ou le regard perçant, est-ce qu’ils ont une belle tenue de corps ou sont complètement voûtés ? C’est toutes ces choses-là. On peut être très intense juste dans une marche et ne rien faire d’autre. Je prends en compte absolument tous les paramètres. Après, c’est vrai que des fois Sofia ou Marlène parlent de termes techniques sur la voix que moi je ne pourrais pas dire, mais je suis capable de dire si quelqu’un chante bien ou pas, comme tout le monde.

Vous n’avez pas hésité à les recadrer après leur première chorégraphie ratée sur Voulez-vous, l’hymne de la saison…
C’est vrai que j’ai été déçu de leur prestation. Cela manquait de précision et de confiance en soi. Mais c’était la première. Il y a beaucoup de choses à gérer, Star Academy est une machinerie énorme avec des moyens incroyables pour faire rêver les téléspectateurs. Je ne suis pas inquiet, ça ne peut que s’améliorer.

Quelle est votre relation avec Kamel Ouali ?
C’est mon papa de danse. Il m’a repéré lors d’un stage à Lyon en 2003, quand j’avais 13 ans, et m’a voulu sur le clip d’Être à la hauteur de la comédie musical Le Roi Soleil. Il m’a toujours donné ma chance : pour l’assister sur ses chorégraphies au Paradis Latin en 2019 ou à la direction artistique de l’Eurovision junior…

Jusqu’à l’an dernier, vous chorégraphiez aussi les élections de Miss France…
On ne se rend pas compte, mais les concurrentes dansent énormément. C’est un show de trois heures et on a que trois semaines pour tout mettre en place. Si Star Academy ne me reprend pas la saison prochaine, j’y retournerai !

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