INTERVIEW. À l’occasion de sa participation à l’émission Que le meilleur gagne ce vendredi 22 novembre sur M6, Paul El Kharrat s’est livré à Télé-Loisirs. L’ancien champion des 12 coups de midi s’étend sur différents sujets comme sa participation au jeu de M6 mais également ses livres, sa carrière médiatique et sa vie privée.
Que le Meilleur gagne revient ce vendredi 22 novembre. Toujours présentée par Anne-Sophie Girard et Philippe Lellouche, cette émission de culture générale voit s’affronter 200 personnes réparties par catégories d’âge. Et pour entraîner la génération Z (de 18 à 29 ans) c’est l’ancien champion des 12 coups de midi Paul El Kharrat qui a été choisi. À l’occasion de ce nouveau rôle, l’ex-acolyte de Jean-Luc Reichmann a accordé une interview à Télé-Loisirs lors de laquelle il est également revenu sur ses livres, sa vie privée et sa carrière médiatique.
“La médiatisation, c’est agréable” : Paul El Kharrat revient sur ses différentes participations aux Traîtres, aux Grosses Têtes, à Bienvenue au monastère…
Télé-Loisirs : Les questions de Que le meilleur gagne ! sur M6 étant des QCM, aviez-vous à chaque fois les bonnes réponses ?
Paul El Kharrat : Je pense qu’aucun être humain dans ce pays et sur cette Terre n’a toutes les réponses aux questions qui sont posées dans le cadre d’un jeu télé. J’ai appris des choses qui pour certaines étaient d’actualité, factuelles et d’autres qui étaient plus à ma portée parce que justement c’était le passé.
Quelle a été la réaction des candidats de votre équipe quand ils ont su que ça vous seriez leur coach ?
Ils ont été très satisfaits. Je n’ai pas pu poser la question à toute mon équipe mais mes voisins immédiats étaient plutôt enchantés de voir que c’était moi le chef d’équipe. J’ai pu observer une certaine envie de la part des autres groupes aussi. J’ai entendu des phrases comme : “Comment vous voulez qu’on gagne ? Qu’est-ce que vous nous avez mis en face ?” C’était bon enfant et du coup, quand je me trompais, c’est clair qu’on ne me ratait pas.
Vous êtes chroniqueur des Grosses Têtes, vous avez participé aux Traîtres, on vous a vu dans Bienvenue au monastère sur C8. Appréciez-vous être médiatisé?
Ça fait partie du dépassement de soi et de la capacité à s’intégrer socialement aussi. Chose qui était beaucoup plus compliquée il y a des années de cela et qui continue à l’être à intervalles irréguliers. Mais la médiatisation, du moment qu’elle bienfaisante, c’est agréable.
Dans le monastère, vous étiez plutôt proche de vos camarades. Avez-vous gardé contact avec certains?
J’ai gardé contact avec certaines camarades. Surtout Fabienne Carat, que je connaissais avant et Clara Morgane, que j’avais aussi rencontrée en amont de l’émission. Parfois, on s’envoie des messages pour prendre des nouvelles mais rien de plus.
“Il peut m’arriver d’avoir des idées noires” : Paul El Kharrat se confie sur ses pensées suicidaires
Après Bienvenue au monastère, on vous a vu dans 50 Minutes Inside où vous évoquiez vos pulsions suicidaires. Est-ce que ça va mieux aujourd’hui ?
Des idées suicidaires, j’en ai encore à intervalles irréguliers. C’est en fonction de mes phases dépressives. En fait, elles sont concomitantes. Quand je suis en phase dépressive, il peut m’arriver d’avoir des idées noires. J’en parle à des connaissances, des copains, mais pas des amis. Quand on me demande si ça va, contrairement à beaucoup d’autres, je n’ai pas pour tendance de mentir en disant “ça va” alors que ça ne va pas. Je dis honnêtement que ça va moyen. Ce n’est pas évident à gérer quotidiennement et je me réfugie dans la lecture, dans l’écriture, j’écoute de la musique
Vous écrivez un nouveau livre. Pouvez-vous nous en dire plus sur le sujet?
C’est un livre écrit à quatre mains avec un journaliste et ma mère. Ça va parler de la relation qu’entretient ma famille, en particulier ma maman, avec moi et l’autisme. On évoque le déroulement de ma vie avant le diagnostic puis à partir de 2015 quand je l’ai eu. Comment se comportaient mes proches à mon égard et comment je l’ai vécu. Les moyens pour la reconnaissance des personnes en situation de handicap qui sont porteurs de TSA (trouble du spectre de l’autisme) seront aussi exposés.
Sur Instagram, vous déclarez aussi que vous aimeriez être en couple. Mais que vous n’êtes pas prêt. Travaillez-vous dessus ?
Les sentiments, ça ne se travaille pas beaucoup. Les émotions peut-être un peu plus. En tout cas, nourrir un sentiment amoureux, c’est vraiment quelque chose de très compliqué. Je l’avais expliqué il y a plusieurs années déjà sur le plateau de Jordan De Luxe, qu’il me semblait avoir connu un balbutiement de sentiments d’attachement irrépressible envers quelqu’un mais elle m’a ghosté, elle m’a abandonné donc j’ai arrêté. Je pense que c’est le premier témoignage de ce qu’aurait pu être l’amour. Mais je ne peux être assuré de rien du tout, et encore moins sur ce sentiment-là
Si vous pouviez participer à l’émission que vous voulez, dans laquelle feriez-vous une apparition ?
J’ai déjà fait joker dans Qui veut gagner des millions mais j’aimerais bien y participer en tant que candidat. Mais je pense que c’est un peu compromis, ils ont peur que je casse la caisse. Refaire Fort Boyard également ce serait intéressant. Mais j’ai surtout envie de montrer mon côté humoristique et pour cela j’aimerais beaucoup participer à LOL qui rit sort.