Malgré le succès de L’amour est dans le pré, dont la saison 20 a été lancée le 25 août dernier sur M6, les courriers à l’attention des agriculteurs se font de plus en plus rares, réduisant les chances d’assister à de belles histoires. Un phénomène d’autant plus visible cette année. Décryptage.
Le 25 août dernier, M6 donnait le coup d’envoi de la 20e saison de L’amour est dans le pré. Et, pour la première fois depuis cinq ans, aucun agriculteur ne manquait à l’appel depuis les portraits diffusés en janvier dernier. Enfin presque. Car une pénurie de missives a contrarié les plans de deux d’entre eux. Ainsi, Samuel, producteur de cognac de 48 ans, n’a convié qu’une seule personne au speed-dating. Une situation moins compliquée que celle d’un de ses camarades.
L’amour est dans le pré 2025 : Antoine n’a-t-il vraiment reçu aucun courrier ?
De son côté, Antoine n’a pas lu de courrier. Ce qui ne signifie pas qu’il n’en a pas fait l’objet. “On en a reçu, mais pas adaptés : des femmes de 75 ans, des personnes sans papiers ou en prison. On ne lui a pas donné”, explique Karine Le Marchand, présentatrice de l’émission. Mais rien n’est perdu pour le polycultivateur de 45 ans. À la question de le revoir dans l’édition en cours ou dans la suivante, Gabriella Mather, productrice du programme, n’est pas contre : “Rien n’est fermé ! Ou, comme on avait fait pour David en saison 18 qui avait eu un speed dating au bilan.“ Ce dernier n’est pas en couple avec Karenn rencontrée grâce à l’émission mais file tout de même le parfait amour. De quoi procurer de l’espoir à Antoine.
“Ils ont peur de ce qui va être dit” : les critiques sur internet responsables de la pénurie de courrier
Des cas de figure certes rares mais de plus en plus fréquents. “Les réseaux sociaux y sont pour beaucoup”, assure la productrice. Et de citer en exemple la prétendante de Patrice dans la saison 18, Justine, cible de nombreuses moqueries en ligne tout au long de la diffusion, au point de se retirer définitivement des réseaux sociaux l’an passé. “Quand on a les prétendants au téléphone, ils n’ont pas peur de passer à la télé, mais de ce qui va être dit sur eux”, ajoute la productrice.
Des craintes qui “n’existaient pas il y a quatre ou cinq ans“, et qui donnent du fil à retordre à Cupidon. Mais, comme le rappelle la production, “il suffit d’une lettre pour tout changer“.