INTERVIEW. Manuela, candidate de la saison 19 de L’amour est dans le pré, nous donne de ses nouvelles après le tournage du bilan proposé lundi 25 novembre sur M6.
Douze candidats ont participé cette année à 19e saison de L’amour est dans le pré. Parmi eux, Manuela, éleveuse de poules d’ornement en région Centre Val-de-Loire. Avec Karell, elles étaient les seules femmes du programme : toutes les deux étaient réunies autour de Karine Le Marchand pour évoquer leur parcours, revenir sur les temps forts notamment du séjour à la ferme et évoquer l’avenir. Des échanges qui ont été enregistrés en septembre dans un camping d’Arcachon. Quelques semaines après cet ultime tournage et au moment où l’épisode était diffusé, Télé-Loisirs a repris des nouvelles de Manuela.
“Si j’avais eu un coup de cœur…” : Manuela revient sur son aventure dans L’amour est dans le pré
Télé-Loisirs : Après la fin du séjour de vos prétendants à la ferme, comment vous sentiez-vous ?
Manuela : Pas très bien. Ce moment a été difficile : je me retrouve avec deux garçons très gentils, mais je me rends compte que ça ne le fait pas. Tout le monde me dit qu’ils sont super gentils… C’est vrai, mais ça ne suffit pas forcément. Ça, les gens ne veulent pas l’entendre. Certes, je sais que j’ai ma carapace, mais si j’avais eu un coup de cœur pour quelqu’un, j’aurais pu m’en défaire. C’était dur de me voir à la télé.
Cela a-t-il fait remonter des émotions ?
Oui, je pensais que c’était réglé, parce que le tournage avait eu lieu au mois de mars, que j’en avais parlé avec la psy de l’émission. Je me rends compte que cela a été une semaine difficile, je ne voulais pas blesser les garçons d’autant que j’ai vite compris qu’il manquait un petit truc. C’est vrai que quand Pierre part, je suis triste : je suis triste de voir que ça n’a pas marché.
Après le départ de Pierre et Didier, avez-vous relu les courriers que vous aviez reçus ?
On a récupéré les courriers à la sortie du bilan. J’avais un courrier qui sortait du lot, qui aurait dû venir au speed dating, mais qui n’a pas pu se libérer. Nous avons échangé un peu après le bilan, avant que cela ne s’éteigne rapidement. Il m’a écrit en février et je l’appelle en septembre pour lui dire “Bonjour, c’est Manuela, vous êtes toujours disponible ?” C’est un peu délicat !
Vous vous êtes retrouvée dans la peau des prétendants en le contactant !
C’était facile au début de l’aventure parce que les hommes venaient vers moi pour me parler, là, j’ai dû décrocher mon téléphone et faire la démarche. J’ai hésité un peu, puis je me suis rappelée du courage qu’ils avaient eu à écrire. Je ne pouvais pas passer à côté de cette occasion.
Comment se sont passées les retrouvailles avec les agriculteurs de la saison lors du bilan ?
Génial ! Nous nous sommes retrouvés avec une complicité et une légèreté. C’est aussi ce que je retiens de l’émission. Nous vivons une aventure particulière et cela crée un lien particulier. Tout le monde est attentionné à ce qui arrive à l’autre. Il n’y a pas de faux-semblants.
Revenir sur le séjour à la ferme avec Karine Le Marchand n’a pas été trop compliqué ?
Si, évidemment. Karine le fait bien, même si elle appuie là où ça te fait mal, c’est pour nous faire avancer. Je ne l’ai pas mal vécu. Elle le fait avec tellement de bienveillance que ça passe. Et puis nous étions ensemble avec Karell : je ne suis pas branchée sororité et compagnie mais j’ai vécu le moment comme un échange entre trois grandes sœurs.
“Je me suis marrée” : Manuela revient sur ce que lui a apporté l’émission L’amour est dans le pré
L’émission vous a-t-elle fait découvrir un nouvel aspect de votre personnalité ?
Être capable de lâcher. Attention, je sais le faire, mais L’amour est dans le pré m’a permis de le faire plus facilement. Par exemple, je suis partie au bilan plein de principes : je ne me mettrai pas en maillot de bain, on ne me verra pas chanter au karaoké et puis à un moment… Moi qui suis très souvent dans le contrôle, je me suis marrée toute seule en me voyant faire. Je voulais profiter de ce moment car c’était peut-être la dernière fois que nous allions être ensemble.
Avez-vous fait la paix avec votre sensibilité ?
Je ne suis pas sûre, mais il y a des choses que j’accepte mieux. J’ai réussi à me regarder alors que je ne pensais pas y arriver avec bienveillance. Cette sensibilité me prend beaucoup d’énergie, j’aimerais bien être plus légère sur ce sujet-là.
Que pouvons-nous vous souhaiter ?
Trouver un homme gentil, pêchu, avec l’œil qui brille ! (elle rit)